Hasard du calendrier, le jour où le Premier ministre annonçait la possibilité de "vidéo-verbaliser" les automobilistes sur les passages piétons, le seul radar de ce type en France était démonté. Il était en test à La Grande-Motte depuis août dernier. Un essai fructueux selon les premiers retours.
A peine le radar piéton enlevé, les mauvaises habitudes des automobilistes reprennent à La Grande-Motte. Et les piétons doivent éviter les voitures sur le passage protégé.
Installé au début du mois d'août, le premier radar piéton a été testé, dans l'Hérault, pendant 5 mois.
Cet engin complexe aux multiples caméras se déclenche à chaque fois qu'une voiture refuse la priorité à un piéton sur les bandes blanches. Il alerte systématiquement la police municipale, qui décide ou non de verbaliser l'automobiliste, soit 135 euros d'amende et 4 points de moins sur le permis de conduire.
Mais à La Grande-Motte, ce n'était qu'une expérience grandeur nature. Et elle est terminée.
L'engin coûte 30.000 euros. Trop cher pour la cité balnéaire qui ne l'achètera pas. Les piétons le regrettent déjà.
Même si le radar testé à La Grande-Motte n'a jamais flashé pour de vrai, ici, les automobilistes avaient quand même changé de comportement. Le nombre d'infractions potentielles a été divisé par trois. De 900 par mois en septembre, elles étaient tombées à environ 300 en décembre.
Hasard du calendrier, le jour où le Premier ministre annonçait la possibilité de "vidéo-verbaliser" les automobilistes sur les passages piétons, le seul radar de ce type en France était démonté. Il était en test à La Grande-Motte depuis août dernier. Un essai fructueux selon les premiers retours.
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