Une free-party était organisée à Viols-en-Laval, au nord de Montpellier ce week-end. Près de 1.500 personnes y ont participé. Elle était installée sur un terrain public appartenant au département de l'Hérault mais ce festival de musiques électros est illégal. Il est toutefois toléré et surveillé.
A 19 ans, Kilian est caissier dans un supermarché. Pour décompresser, il va régulièrement dans des festivals non-autorisés de musiques électroniques.
Toute la semaine, on se fait un peu chier, on travaille. Alors cela permet d'extérioriser !
Sur l'ensemble du week-end, quelque 1.500 personnes sont venues de toute la France et même d'Espagne pour écouter une trentaine de DJ et danser sur de la musique techno. Mais cela demande de l'organisation.
Déjà il faut un groupe électrogène et une sono... 70.000 watts ! 3 murs de son. Sans oublier, un bar... Le tout pour 3.000 euros selon les organisateurs.
Même illégaux, ces rassemblements doivent être sécurisés.
Théo fait partie des organisateurs. La sécurité incendie a même été prévue.
On a des extincteurs en nombre suffisant et des pancartes pour les risques d'incendie...
Il a fallu 5 mois de préparation et choisir un lieu facilement accessible.
La rave sous surveillance
Sur le parking, les gendarmes font des rondes.
En plus de réaliser des contrôles d'alcoolémie à la sortie, ils prennent en photo les véhicules pour les verbaliser. Chaque propriétaire risque 135 euros d'amende car ils sont sur un chemin forestier privé interdit à la circulation.
Mais les rapports entre les forces de l'orde et les organisateurs sont plutôt cordiaux.
Malgré des demandes d'autorisation répétées en préfecture, les dossiers sont majoritairement rejetés pour des raisons de sécurité.
On est obligé de faire les choses illégalement. Si on pouvait les faire légalement, on le ferait... avec des sanitaires, des pompiers, donc plus de sécurité" Max, organisateur du festival.
Et pour pouvoir s'installer sans se faire attraper, les lieux des rave-party ne sont communiqués qu'à la dernière minute sur un répondeur téléphonique.
Une free-party était organisée à Viols-en-Laval, au nord de Montpellier ce week-end. Près de 1.500 personnes y ont participé. Elle était installée sur un terrain public appartenant au département de l'Hérault mais ce festival de musiques électros est illégal. Il est toutefois toléré et surveillé.
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©F3 LR : B.Bock et M.Sohier