De nombreuses associations ont fermé leur porte ce mercredi.
Dans l’Hérault, une dizaine de crèches associatives ont débrayé entre midi et 14h pour manifester leur mécontentement.
A Lunel-Viel, à la crèche Les Bisounours, trois emplois d’animatrices sont menacés.
Le reportage de Nicolas Chatail et Caroline Agullo
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Lunel-Viel (34) : manifestation à la crèche pour préserver les emplois d'animatrices en contrats aidés
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©France 3 LR
Dans cette crèche associative, un tiers du personnel est un emploi aidé.
Selon la ministre du travail, ces contrats seraient coûteux et inefficaces, mais sur le terrain, leur suppression aura de sérieuses conséquences dans les milieux associatifs.
"Nous avons 60 familles qui sont en demande d’une place dans notre structure, donc on a besoin d’agrandir, c’était notre projet, au moins de cinq places supplémentaires et là avec la suppression des contrats aidés on va devoir réduire les effectifs, car nous ne sommes plus dans la législation de l’encadrement des enfants." confie, Anne Roland, la directrice de la crèche, Les Bisounours.
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Lunel-Viel : interview de la directrice de la créche, Le Bisounours
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©France 3 LR
En effet, la législation pour les crèches impose un adulte pour huit enfants qui marchent, et un adulte pour cinq enfants qui ne marchent pas.
Or la structure n’a pas les moyens de salarier du personnel, et si, les trois postes en contrats aidés étaient amenés à être supprimés, la capacité d’accueil forcément en empatirait.