Le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, a annoncé que la zone de Lunel- Mauguio était retenue parmi 17 nouveaux quartiers dits de "reconquête républicaine", nouveau dispositif pour lutter contre la délinquance et les traffics. Dix gendarmes supplémentaires entreront en service cette année.
Christophe Castaner a doncannoncé ce vendredi une deuxième vague de quartiers de reconquête républicaine (QRR). On en compte 32 désormais.
Ces quartiers de reconquête républicaine constituent l'une des mesures phares de la réforme de la police de sécurité du quotidien et prévoit des renforts dans des quartiers réputés difficiles.
Un premier contingent de quinze quartiers avait été mis en place en 2018 par son prédécesseur Gérard Collomb et quinze nouveaux QRR était initialement programmés pour 2019. Il y en aura finalement 17 dans cette seconde vague.
Lunel parmi les quartiers difficiles labellisés
Villes de #Lunel et #Mauguio retenues parmi les 17 nouveaux quartiers de reconquête républicaine par le @gouvernementFR. 10 ?♂️supplémentaires en 2019 pour mieux lutter contre les trafics, renforcer le contact avec la population et les partenariats.#NotreEngagementVotreSécurité pic.twitter.com/9pRGWmcYcb
— Gendarmerie de l'Hérault (@Gendarmerie_34) 8 février 2019
La région compte désormais quatre quartiers considérés comme "sensibles" où sera déployée la Police de sécurité du quotidien avec un nouveau Quartier de reconquête républicaine -QRR-, à Lunel-Mauguio, en zone gendarmerie.
Un secteur qui s’ajoute à ceux de la zone de la police nationale, à la Paillade à Montpellier et dans le quartier Pissevin, à Nîmes.
Renfort de police ou de gendarmes
Au total dans l'hexagone, 32 quartiers difficiles seront labellisés QRR cette année. Ils recevront entre 15 et 30 policiers ou gendarmes supplémentaires.
Pour chaque QRR, est créée par ailleurs une cellule de lutte contre les trafics sous l'autorité du préfet de département et du procureur de la République.