15 nouveaux TGV "intercités" traverseront la région Occitanie

C'est une conséquence directe du plan de sauvetage d'Alstom à Belfort. L'État va acheter 15 TGV pour les lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan,"par anticipation de l'arrivée des lignes à grande vitesse" sur ces trajets, pour un montant total d'environ 450 millions d'euros.

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Les quinze TGV à étage commandés ce mardi matin par l'Etat pour maintenir l'activité de l'usine Alstom à Belfort sont tous destinés en partie à notre région.En effet ils seront affectés aux lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan, étant donné que ces lignes doivent, à moyen ou long terme, devenir des lignes à grande vitesse sur ces trajets. Montant total pour cette commande : environs 450 millions d'euros.

Une commande étalée sur 4 ans


Ces 15 TGV s'ajoutent aux six destinés à la ligne Lyon-Turin, et aux vingt locomotives dépanneuses. C'est en effet une pluie de commandes et d'inverstissements étalés sur quatre ans qui a été annoncée ce mardi par le gouvernement et Alstom pour maintenir et développer l'activité de l'usine de Belfort, un temps menacée.

Venu à Belfort avec trois commandes de trains d'un montant total de plus de 700 millions d'euros, le secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue, a confirmé que "des pistes nouvelles ont été ouvertes (et) vont permettre le maintien d'une activité ferroviaire et industrielle" sur le site de Belfort.

...pour sauver Alstom


Le projet de restructuration initial d'Alstom est donc enterré. Le groupe avait annoncé, le 7 septembre, le transfert d'ici à 2018 de l'ingénierie et de la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen, 200 km plus au nord, en Alsace.
L'avenir de l'usine belfortaine, bâtie en 1879, berceau de la première motrice TGV dans les années 1970, était devenu une priorité pour l'exécutif. François Hollande lui-même avait promis que "tout sera(it) fait" pour maintenir l'activité et les quelque 400 emplois menacés de déménagement.
Cet "objectif", fixé par le chef de l'État, a donc été atteint "à court terme avec de la commande publique", a précisé le secrétaire d'Etat à l'industrie.



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