Les 6 radars fixes "pièges" du Languedoc-Roussillon

Installés en descente, cachés, situés après le danger ou à un endroit où la vitesse est momentanément abaissée, l'association 40 millions d'automobilistes a recensé les radars fixes "pièges", elle en compte 6 dans la région et publie lundi les résultats d'un audit.


L'association, qui veut remettre cet "audit participatif" au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, affirme avoir recueilli plus de 67.000 témoignages depuis le 30 octobre.
Elle distingue 10 situations jugées "piégeuses" et propose sept mesures pour permettre une "meilleure acceptation du système". "Pour qu'une vitesse soit respectée", "elle doit être respectable", explique 40 millions d'automobilistes et le quotidien Aujourd'hui en France.

Les 6 radars fixes "pièges" en Languedoc-Roussillon

  • N.106 à Vézénobres dans le Gard
  • A.75 à La Canourgue en Lozère
  • A.75 Tunnel du Pas-de-l'Escalette dans l'Hérault
  • A.9 à Vendargues dans l'Hérault
  • A.9 à Montpellier entre sortie sud et est
  • A.9 au Boulou dans les Pyrénées-Orientales

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Le communiqué de presse de 40 millions d'automobilistes




Interrogé lundi matin sur RTL, Manuel Valls a déclaré: "il y a 66% de morts en moins à proximité des radars, donc je ne faiblirai pas, je ne baisserai pas la garde. On peut s'adresser à la commission nationale de sécurité routière si on estime qu'il y a un abus. Je regarderai avec intérêt les propositions qui aujourd'hui sont faites, mais nous ne pouvons pas baisser la garde".
"Les radars sauvent des vies. S'il y a ici ou là un radar qui serait inutile, pourquoi pas, mais attention à ce débat", a ajouté le ministre. "Je me suis fixé pour les années qui viennent de passer de 4.000 à 2.000 morts d'ici à 2020, grâce notamment à la limitation de la vitesse".


Selon 40 millions d'automobilistes, qui revendique 320.000 adhérents, "bien loin de récolter des réactions +antiradaristes+, les histoires recueillies (...) sont bien celles d'automobilistes qui ne s'opposent pas frontalement au système mais en dénoncent les excès".


Certains témoignages évoquent par exemple un radar qui flashe au-dessus de 70 km/h sur une route entre Tours et Le Mans alors que la vitesse est limitée à 90 km/h dans l'autre sens de circulation.
Ou encore le radar de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) sur l'autoroute A41, réputé le plus rentable de France,  qui flashe les usagers de la route circulant à  plus de 50 km/h à 200 mètres de la frontière avec la Suisse.

Outre son étude de 32 pages que l'association veut aussi remettre aux députés et sénateurs, 40 millions d'automobilistes publie une carte de l'implantation de 72 radars "pièges".
En 2012, les 4.047 radars mobiles ont flashé plus de 21 millions de fois et ont rapporté 730 millions d'euros.

Selon la sécurité routière, il y a 66% de morts en moins à proximité des radars depuis leur installation et la courbe de baisse de la mortalité sur la route suit rigoureusement celle de la baisse de vitesse (http://securite-routiere.gouv.fr).

En 2012, la vitesse excessive est la cause principale de 26% des accidents mortels, selon la Sécurité routière qui se fonde sur les évaluations faites sur place par les forces de l'ordre.

L'association Prévention routière estime que le strict respect des limitations de vitesse aurait permis de sauver entre 577 et 1281 vies en 2011, selon les associations.
Selon une étude d'octobre 2012 de l'Ifop, 28% des Français reconnaissent ne pas respecter les limitations de vitesse. Plus de la moitié explique ce comportement parce qu'ils pensent que la route le permet (53%), parce qu'ils sont pressés (33%) ou/et parce qu'ils disent maîtriser leur véhicule (26%).
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