2 avocats montpelliérains expliquent qu'un oubli dans les règlements de la fédération et de la Ligue nationale de handball pourrait menacer de nullité toute la procédure. Il faut distinguer jeux en ligne et jeux en vrai.
Selon nos confrères de lepoint.fr, l'affaire du MAHB pourrait faire "pschitt". Du moins la question d'une possible nullité de la procédure est posée.
En cause, un oubli dans les règlements de la fédération et de la Ligue nationale de handball pourrait menacer de nullité toute la procédure.
C'est ce qu'expliquent Luc Abratkiewicz et Isabelle Monsenego, 2 avocats, dans un article de JEAN-MICHEL DÉCUGIS, CHRISTOPHE LABBÉ ET XAVIER MONNIER.
Extrait de l'article de lepoint.fr
"Les deux avocats comptent saisir la chambre de l'instruction d'une requête en annulation de la mise en examen de leur client Mladen Bojinovic. Voire de toute l'enquête. Ce qui pourrait éclaircir l'horizon du club héraultais, et de sa star mondiale Nikola Karabatic. Comble de l'ironie, Luc Abratkiewicz et Isabelle Monsenego sont les conseils de Mladen Bojinovic, un joueur qui depuis l'été n'est plus montpelliérain mais parisien. Ils sont convaincus d'avoir trouvé une faille dans les textes de règlement de la fédération et de la ligue de handball sur les paris en ligne." (...).
"En effet, si les jeux en ligne semblent proscrits pour les handballeurs, les paris "en dur", en clair dans des bureaux de tabac, ne paraissent pas souffrir d'un tel empêchement. Or c'est dans ces terminaux, comme l'a montré l'enquête et l'ont reconnu certains joueurs, qu'ont été effectués les paris incriminés.". (...).
"Dernier point qui devrait fortement contrarier les policiers des Courses et Jeux, le texte de la ligue date du 28 juin 2012, soit un mois et demi après le match entre Cesson-Sévigné et Montpellier, sur lequel porte la procédure. Bref, non seulement l'interdiction de miser pour les handballeurs pourrait ne porter que sur des paris en ligne, mais ces règlements ont été édictés après le match visé par la procédure.".
Reste que les mises en examen pour escroquerie et complicité portent, non pas sur les paris eux-même, mais sur la suspicion de truquage du match et de paris contre son club.