La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier examine ce matin la requête des avocats de la défense de Gérald Seureau, demandant
l'annulation de la procédure. Elle rendra son arrêt le 18 juin. Léa a été violée et tuée le 1 er janvier 2011 à Montpellier.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a examine ce matin la requête des avocats de la défense de Gérald Seureau, demandant
l'annulation de la procédure. l'audience a eu lieu à huis clos en présence des parties civiles dont la mère de léa.Elle rendra rendre son arrêt le 18 juin.
Le jeune homme, âgé de 24 ans au moment des faits, avait reconnu lors de sa garde à vue avoir violé et tué Léa, amenant les policiers sur les lieux du crime.
En janvier 2012, la chambre criminelle de la Cour de cassation avait remis en cause la régularité de la garde à vue. La plus haute juridiction pénale appliquait rétroactivement la législation du 14 avril 2011 réformant la garde à vue, qui exige que, conformément à la législation européenne, un avocat soit présent dès le début. A la suite de cette décision, la cour d'appel de Toulouse avait annulé, le 7 juin 2012, les aveux du jeune homme en garde à vue, ainsi que ceux faits devant le juge.
Une demande de requalification des faits
L'avocat du jeune homme soupçonné du viol et du meurtre de Léa a demandé la requalification des faits en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
La peine encourue serait de 15 ans de réclusion criminelle alors que les faits de viol et de meurtre peuvent entraîner la réclusion à perpétuité.
Pour l'avocat de la mère de Léa, Me Marc Gallix, ce nouvel appel ne devrait pas empêcher que l'affaire soit jugée par la cour d'assises de l'Hérault
dans les prochains mois. Le juge d'instruction en charge de ce dossier a en effet rendu le 26 mars son ordonnance de renvoi.