Affaire Léa : une marche pour Léa

Une marche silencieuse a été organisée en hommage à l'adolescente violée et tuée en janvier 2011.

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Montpellier : Marche blanche pour Léa

Plus de 400 personnes ont participé à une marche blanche à Montpellier en hommage à Léa, une jeune fille de 17 ans tuée et violée le 1er janvier 2011.

La famille et proches de la jeune fille ont tenu à lui rendre hommage à travers une marche silencieuse dans les rues de Montpellier. Le cortège de 400  personnes s'est rendu devant le Palais de Justice.  

Le 26 avril prochain, la cour d'appel de Toulouse  doit étudier la demande des avocats  de Gérald Seureau, mis en examen et en détention provisoire depuis la mort de la lyceénne. Il tente de s'appuyer sur la réforme de la garde à vue pour faire annuler la procédure. Une idée insupportable pour la famille.

 En tête de cortège avait été déployée une banderole sur laquelle on pouvait lire "Léa, violée, assassinée le 1e janvier 2011, elle a droit à un procès équitable".

Plusieurs personnes portaient des roses rouges à la main tandis que d'autres brandissaient
des pancartes où il était écrit "Procès équitable pour Léa". La même inscription apparaissait sur des tee-shirts blancs portés par les proches de la jeune fille.

La mère et le père de la victime se soutenaient lors de cette marche qui est partie du quartier de l'Ecusson, dans le centre-ville de Montpellier, jusqu'à la cour d'appel.

Aucun discours n'a été prononcé à son terme, le petit ami de la victime disant simplement: "Merci d'être venu, nous allons continuer le combat".

Jeudi prochain, la cour d'appel de Toulouse doit étudier la demande des avocats
de Gérald Seureau, mis en examen et placé en détention provisoire pour le viol
et le meurtre de la lycéenne, de faire annuler les gardes à vue de leur client
et tous les actes d'enquête (procès-verbaux de garde à vue, perquisitions..) qui
en ont découlé.

Ils se fondent sur la jurisprudence de la Cour de cassation, elle-même inspirée par la Cour européenne des droits de l'Homme, qui avait jugé la garde à vue française illégale du fait, notamment, de l'absence d'avocat lors de la première heure.

Gérald Seureau, qui avait 24 ans au moment des faits, avait dans un premier temps reconnu avoir violé et tué la lycéenne, décrivant "avec des détails et des précisions étonnantes" les faits, avait indiqué le procureur de la République du tribunal de Montpellier, Brice Robin.

Les deux jeunes gens avaient passé la soirée de réveillon ensemble et avaient consommé beaucoup d'alcool et de stupéfiants. Après avoir flirté, ils étaient sortis au petit matin pour aller sur un terrain isolé à proximité.

"Ils ont eu un rapport sexuel qui semblait consenti au départ. Mais le jeune homme a eu des problèmes d'érection, a mal vécu la chose, et s'est mis à frapper la jeune
 ille à plusieurs reprises, pendant un temps très long. Il a tenté de l'étrangler, lui a donné force coups de poings, et lui a mis la tête dans la terre", avait expliqué le procureur.

La jeune fille, violée, "est décédée des suites de ces nombreux coups", vraisemblablement
étouffée, avait ajouté le magistrat.Léa

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