Affaire de viol à l'internat d'excellence de Montpellier : 28 lycéens entendus

28 élèves de seconde sont auditionnés par la brigade des mineurs de Montpellier dans l'affaire du bizutage sexuel à l'internat d'excellence de Montpellier. La proviseure de l'établissement a porté plainte pour "infraction au bizutage".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité


Violences physiques et psychologiques


La brigade des mineurs auditionne 28 élèves, tous des garçons, de l'internat d'excellence de Montpellier dans le cadre de l'affaire du bizutage sexuel à l'internat d'excellence de Montpellier.
A ce stade de l'enquête, on parle davantage de violences physiques et psychologiques, pas de viol ou d'agression sexuelle. 

28 internes auditionnés


Selon le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, les auditions passées laissent penser qu'il n'y a rien eu de "contraignant". Il parle plutôt de bizutage que de viol. Au moins 6 élèves ont été tour à tour auteurs et victimes.
La proviseure de l'internat d'excellence de Montpellier a porté plainte pour "infraction au bizutage" au nom de l'établissement.

Un syndicat enseignant pas surpris


Cette affaire ne surprend pas les représentants syndicaux des enseignants de la FSU qui dénoncent une opacité constante sur cet établissement.
Un internat d'excellence a l'objectif d'aider des jeunes de la 6ème à la terminale, des jeunes à haut potentiel, pour étudier correctement dans un milieu privilégié.

E. Jubineau et J.P. Faure. (Dans ce reportage : Eric Bachelart, secrétaire départemental de la FSU.)


Un bizutage qui a mal tourné ?


D'après nos informations, une jeune fille a prêté son téléphone à son petit ami. Quand ce dernier lui a rendu, elle a découvert les images d'un élève apparemment violé à l'aide de crayons de papier ou de stylos. Elle a alors prévenu la proviseure qui elle même a alerté la police. Il s'agirait d'un bizutage qui a mal tourné.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information