Les apprentis ont du mal à trouver des emplois. C'est en partie à cause de la crise et de la frilosité des entreprises. Pourtant, dans le bâtiment, et principalement en Languedoc-Roussillon, l'apprentissage continue à attirer des candidats, y compris des jeunes femmes.
L'apprentissage est en panne d'offres d'emplois. Pourtant la formation, en France, n'a rien a envier à sa voisine allemande si souvent plébiscitée.
Cyrielle et son professeur Sylvie, sont deux femmes qui ont choisi de faire carrière dans le bâtiment.
Si elles ne sont pas légion, 3% à peine des effectifs du Centre de formation pour apprentis de Montpellier, les femmes tracent leur sillon dans un secteur jusque là réservé aux hommes.
Dans l'atelier de menuiserie, jeunes apprentis et stagiaires en reconversion se côtoient.
L'une fera des meubles pour enfant. Un CAP de peintre ou de menuisier en poche, d'autres jeunes femmes disent n'avoir aucun mal à exercer.
Mais cette féminisation du métier n'évite pas les stéréotypes.
Malgré la qualité de l'enseignement, le CFA a perdu 20% de ses effectifs cette année. La crise, une législation lourde et contraignante, rendent les entreprises frileuses alors qu'elles devraient anticiper une reprise.
Il y a quelques jours, la région et l'Etat ont lancé un site d'information en ligne, la bourse de l'apprentissage, pour encourager les chefs d'entreprises dans la voie de la formation.
Reportage F3 LR : L.Beaumel et J.Morch