Quatre personnes ont été interpellées puis mises en examen, ce mardi pour trafic d'armes, après avoir été surprises au Cap d'Agde, dans l'Hérault, en pleine vente d'armes automatiques, a-t-on appris de source policière. Les 4 hommes, âgés de 21 ans à une trentaine d'années, ont été écroués.
L'affaire a débuté fin septembre, lorsqu'une équipe de la BAC, la brigade anticriminalité, a repéré "quatre individus suspects" s'affairant autour de deux voitures, sur un parking du Cap d'Agde, a relaté cette source.
Les policiers les interpellent et découvrent plusieurs armes, dont un pistolet automatique de calibre 7.65, que l'un des suspects venait de tenter de cacher sous une voiture, et un pistolet mitrailleur du même calibre, a-t-elle ajouté.
Parmi les armes retrouvées, dans les voitures des mis en examen ou lors de perquisitions plus tard chez eux, se trouvent également un fusil dont la crosse et le canon a été scié, et deux pistolets automatiques.
Les quatre personnes, âgées de 21 ans à une trentaine d'années, "ont été mises en examen et écrouées" pour association de malfaiteurs et détention d'armes, a précisé le commissaire Pascal Gontier, directeur adjoint du service régional de police judiciaire de Montpellier.
Il s'agit de "deux personnes qui voulaient acheter des armes, un intermédiaire, et une personne qui souhaitait en vendre", a-t-il précisé.
L'intermédiaire se revendique d'un groupe proche des Bandidos, l'un des plus importants gangs de motards, et n'était pas connu des services de police.
Les trois autres ont déjà eu affaire à la justice, deux d'entre eux ayant notamment été impliqués dans un dossier de meurtre.
