Tous les exclus, même ceux de l'Hérault, sauf Robert Navarro, pourront être réintégrer dans le PS.
Le sénateur et président de la région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, a annoncé jeudi à l'AFP sa réintégration au PS dont il avait été exclu en février 2010 pour s'être allié à Georges Frêche aux régionales. Seul le cas "Navarro" est laissé en attente.
Pour l'heure, 30 élus exclus du PS ne sont pas réintégrer. 15 dans l'Hérault, 15 dans les 4 autres départements du Languedoc-Roussillon.
Le PS ne voit aucun problème à la réintégration des 15 "hors Hérault". Pour les 15 Héraultais, le processus est amorcé, sauf pour Robert Navarro dont les "affaires" sorties récemment freinent le dossier.
"Nous avons eu gain de cause, la réintégration de tous les membres de la liste y compris ceux de l'Hérault, sauf Robert Navarro dont le cas est considéré comme relevant du cadre de la fédération et non pas des régionales", a déclaré le nouveau sénateur des Pyrénées-Orientales.
Christian Bourquin a expliqué s'être inscrit au groupe RDSE (à majorité PRG) avec le nouveau sénateur de Lozère, Alain Bertrand également exclu du PS et avoir menacé, s'il n'était pas réintégré, de partir chez les sénateurs Non Inscrits ce qui aurait fait baisser la majorité de gauche au Sénat et lui aurait fait perdre la présidence de commissions.
"Tout s'est joué hier après-midi, sinon j'allais avec Alain Bertrand aux non inscrits" a-t-il dit.
"Tous les membres de la liste sont réintégrés nominativement depuis lundi dernier et lundi prochain, le Bureau national du PS validera les noms les uns après les autres. Le processus est en route et s'achèvera officiellement lundi prochain" a-t-il souligné. "Pour moi, la page des régionales est tournée", a-t-il lancé.
Il a assuré que "le cas Navarro se réglera avant Noël".
Le sénateur de l'Hérault et vice-président du conseil régional, Robert Navarro, est l'objet d'une plainte du PS pour abus de confiance.
Christian Bourquin a été exclu du PS lors des régionales de 2010, pour avoir figuré sur la liste Frêche, un de ses parrains en politique, alors que le PS présentait une liste officielle. Au total, 58 élus ont connu le même sort.
La direction du PS avait proposé en décembre 2010 que 41 des 58 alliés de Georges Frêche aux régionales de mars en Languedoc-Roussillon, exclus en février du parti, soient réintégrés dans quatre des cinq départements, à l'exception de l'Hérault.