Un chercheur français entendu à Montpellier pour des malversations présumées en Suisse

Un professeur français de génétique à Genève était entendu, mercredi, par les gendarmes à Montpellier dans le cadre d'une commission rogatoire internationale délivrée par la justice suisse pour "gestion déloyale des biens publics, voire escroquerie" portant sur 1,4 millions d'euros.


Un procureur suisse devait participer à l'audition d'Alain Malafosse, ancien responsable de l'unité génétique psychiatrique des Hôpitaux universitaires genevois (HUG), a précisé une source judiciaire, soulignant que cet acte d'instruction a lieu dans le cadre de l'entraide judiciaire et sans placement en garde à vue.
Le Professeur résiderait désormais à Saint-Brès dans l'Hérault.

Les plaintes ont été déposées en décembre par les Hôpitaux universitaires genevois et l'Université de Genève en décembre 2013. Elles faisaient suite à une enquête administrative interne portant sur des factures émises par laboratoire externe, en l'occurrence l'unité de recherche du professeur Malafosse.

Interrogé récemment par le Midi Libre, Alain Malafosse avait plaidé la bonne foi, expliquant que la somme correspondait au financement de ses recherches sur le comportement des personnes suicidaires et les pathologies psychiatriques des suicides.

"Nous avons besoin d'un grand nombre de patients, et il était très difficile de réunir des patients ayant fait des tentatives de suicide. Pour avoir plus rapidement le nombre de sujets nécessaires, j'ai mis en place une association chargée d'effectuer ce travail-là", avait-il expliqué Alain Malafosse a quitté la Suisse en décembre en arrêt maladie et n'y est plus retourné depuis janvier.


Selon la presse helvétique, dont Le Temps, un mandat d'arrêt a été délivré le 13 février à l'encontre d'Alain Malafosse, conseiller municipal à Saint-Brès dans l'Hérault. Mais le parquet général de Montpellier a précisé n'avoir pour l'instant pas reçu ce mandat, mais seulement la demande d'entraide.
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