Un cinquième cas de chikungunya autochtone a été découvert à Montpellier dans le quartier de Las Sorbes à Montpellier. Une enquête épidémiologique est programmée à Gignac où l'une des cinq personnes a séjourné.
Cette 5e personne, guérie, aurait été infectée dans le même quartier de Las Sorbes, où résidaient les quatre premières personnes infectées, également guéries. Cependant, elle n'habitait pas ce quartier de Montpellier, d'après l'agence régionale de la santé.Les quatre adultes d'une même famille de Montpellier âgés de 40 à 60 ans, avaient été atteints de fièvre voici une dizaine de jours.
Après avoir consulté leur médecin de famille, ils ont été traités au paracétamol.
L'ARS a identifié un voisin de cette famille, revenant d'un pays touché par le chikungunya, sans souhaiter préciser lequel.
Une enquête épidémiologique et entomologique a été menée le 22 octobre dans quelque 300 habitations de ce quartier, où des opérations de démoustication ont également eu lieu
L'enquête se poursuit sur la commune de Gignac à l'ouest de Montpellier où l'une des cinq personnes infectées à séjourner.
Par ailleurs l'EID procèdera à une nouvelle opération de démoustification demain vendredi dès cinq heures du matin dans le quartier de las Sorbes.
Autochtones
L'apparition de cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessite d'abord que le moustique s'infecte en piquant une personne revenant malade d'un pays ou d'une zone d'endémie. Le moustique devient alors infectant: à chaque piqûre, il transmettra le virus.
Un cas est dit "importé" si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.
Selon un bilan de l'institut de veille sanitaire (InVS) diffusé lundi, il s'agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison.
Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.