Jean-Michel Baylet a été sans surprise réélu dimanche président du Parti radical de gauche lors du 100e congrès du parti à Montpellier, où le PRG n'a pas investi, comme initialement prévu, ses candidats aux élections régionales, faute d'accord définitif avec le PS.
Le comité directeur a décidé de surseoir à l'investiture des candidats PRG, ont indiqué les délégués.
"Le temps des négociations n'est pas terminé", a reconnu la ministre PRG du Logement Sylvia Pinel lors de son intervention devant le Premier ministre Manuel Valls, qui a appelé à une "maison commune des progressistes" dans son propre discours.
Toujours plus
Le PRG misait sur l'élection de 70 conseillers régionaux au terme d'un accord national scellé fin juillet entre le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe
Cambadélis, et le président du PRG Jean-Michel Baylet.
"Encore faudrait-il l'appliquer scrupuleusement. Et nous en sommes toujours trop loin", a déclaré à la tribune Jean-Michel Baylet, estimant que les parlementaires radicaux de gauche étaient "les seuls partenaires loyaux
des socialistes au sein de la majorité".
Baylet réélu pour "son dernier mandat" de président
En prélude de son discours, M. Baylet, 68 ans, candidat unique, a été réélu à main levée à la présidence du PRG qu'il occupe depuis 1996.
M. Baylet a affirmé qu'il s'agissait de son dernier mandat, assurant qu'il n'avait pas envie d'imiter Edouard Herriot, président à vie des Radicaux, ni "la reine d'Angleterre", qui vient de battre le record de longévité de son aïeule Victoria.