Malgré les vacances, les manifestants qui protestent contre les bombardements d'Israël sur la bande de Gaza ont défilé nombreux, ce samedi après-midi à Montpellier. Au lendemain de la trêve trop courte, ils s'insurgent contre les attaques qui ont fait plus de 1600 victimes palestiniennes à ce jour.
Entre 1700 et 2000 personnes. Les organisateurs et la police semblent à peu près d'accord dans le chiffrage de la manifestation. Ce samedi après-midi à Montpellier, les opposants aux bombardements de Gaza se sont retrouvés pour une troisième manifestation régionale en soutien aux Palestiniens qui ont subi de lourdes pertes depuis la fin de la trêve. Plus de 100 victimes, en grande partie des femmes et des enfants, ont été tués depuis hier notamment dans les environs de Rafah.
ambiance de manifestation avec les images de Anne-Claire Huet
Le bilan des victimes civiles s'alourdit
Si l'on en croit le décompte de l'Unicef, plus de 1600 palestiniens ont été tués depuis le début de l'opération '"Bordure protectrice" lancée par Israël le 8 juillet dernier. Pire, parmi ces victimes, l'Unicef décompte près de 300 enfants, dont plus de 200 de moins de 12 ans.
Vers de nouveaux pourparlers?
Une délégation palestinienne était attendue ce samedi au Caire pour de nouvelles discussions. Les Israéliens ne devraient eux pas décider avant samedi soir s'ils reprennent des négociations. C'est ce qu'a indiqué à l'AFP un responsable sous couvert de l'anonymat. Pour Israël, il ne s'agit plus seulement, comme au début de l'opération "Bordure protectrice", de réduire le danger représenté par le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza.
La disparition d'un militaire israélien attise le conflit
Depuis vendredi, l'armée s'emploie aussi à retrouver un sous-lieutenant de 23 ans. Selon elle, Hadar Goldin a probablement été capturé par l'ennemi vendredi matin près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Pour Israël, la capture d'un de ses soldats est le casus belli par excellence. D'où le pilonnage de la zone depuis vendredi.
Au-delà de la manifestation, notre équipe a rencontré des membres engagés des deux communautés.
Au-delà de la manifestation, Philippe Ollive-Simon et Anne-Claire Huet ont recueilli des témoignages de Montpelliérains.