5 à 600 millions d'euros, c'est la somme que devraient débourser les assureurs, d'après leurs propres calculs, après les inondations survenues lundi, dans l'Hérault. L'exemple de Saint Pargoire.
Les dégâts occasionnés par l'épisode méditerranéen sautent encore aux yeux, même cinq jours plus tard. Des centaines d'agriculteurs et de viticulteurs de la vallée de l'Hérault vont payer un lourd tribut aux inondations. La priorité pour la chambre d'agriculture est désormais de convaincre le gouvernement d'accélérer la procédure d'indemnisation via le fond national de calamités agricoles.
A Saint Pargoire, commune qui a beaucoup souffert, les élus demandent entre autre un report de la taxe foncière non bâtie à fin décembre et celui des cotisations sociales. La solidarité devrait jouer mais il faudra s'armer de patience et de courage pour reconstruire.
Entre la grêle, la sécheresse et les inondations, 2014 a été une année noire pour les agriculteurs héraultais.