Montpellier vit ce mardi au rythme de la manifestation monstre de la filière équine contre la hausse de la TVA. Avec 2 heures de retard, les manifestants ont rejoint le Peyrou. 400 chevaux et 2000 personnes s'y sont rassemblées: c'est beaucoup plus que prévu par les organisateurs.
La manifestation de la filière équine est un succès de participation: 400 chevaux et 2000 manifestants, contre les 300 équidés et les 1000 personnes initialement attendues par les organisateurs. Un succès dont se félicite ce mardi soir le conseil régional des équidés.
La filière équine du grand sud est parvenue à mobiliser 400 chevaux et 2000 personnes, le 12 novembre 2013, dans les rues de Montpellier, pour manifester contre la hausse de la TVA.
Des professionnels venus de tout le grand sud
Dans le cortège, nos reporters sur place Laurent Beaumel, Delphine Alabert, Enrique Garibaldi et Nicolas Chatail ont constaté la présence de délégations venues des régions voisines de Rhône Alpes, Midi-Pyrénées et Provence Alpes Côte d'Azur.
Au Zénith de Montpellier, lieu du premier regroupement, des bonnets rouges ont été distribués.
Arrivée au Peyrou avec 2 heures de retard
Conséquence: les opérations escargots entamées ce matin aux entrées de Montpellier, et en particulier sur l'autoroute A9, paralysée pendant plus d'une heure, se sont prolongées toute la matinée et les manifestants sont arrivés avec plus de 2 heures de retard au Peyrou.
C'est là qu'a été donné à la mi-journée le départ du défilé qui les a mené jusqu'aux rives du Lez, en passant par la préfecture et Esplanade Charles de Gaulle. La préfecture où une délégation a été reçue, sans que le préfet n'apporte de garantie à la filière.
Fin de la manifestation prévue vers 17 heures
Les représentants de filière équine dénoncent la hausse annoncée au 1er janvier de la TVA pour les entreprises du secteur.
Cette nouvelle fiscalité fragiliserait le monde du cheval, mettant en péril 10% des 2000 entreprises régionales. Elle entraînerait aussi une hausse des tarifs des centres équestres, freinant par là la démocratisation de l'équitation entamée ces dernières années.