Fusillade à Montpellier : Phillipe Saurel ne veut pas que sa ville devienne comme Marseille

Le maire de Montpellier a tenu une conférence de presse pour réagir à la fusillade qui a causé la mort de deux jeunes hommes, samedi soir dans le quartier Lemasson. Il réclame 20 à 30 policiers nationaux supplémentaires.

"Après Marseille, après Toulouse, je n'ai pas envie que Montpellier devienne comme Chicago!" a déclaré Philippe Saurel qui a confirmé qu'il s'agissait bien d'une affaire de stupéfiant devant la presse, dimanche midi. Le maire assistait au match de foot entre Montpellier et Metz au stade de la Mosson quand il a été averti du drame. Il s'est rendu sur place immédiatement.

Le nouvel édile de la huitième ville de France demande dores et déjà des moyens supplémentaires au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui doit venir en septembre. Le maire a même menacé de ne pas recevoir le ministre s'il ne venait pas avec des moyens supplémentaires.

" La ville a fait son travail, à l'état de faire le sien ! La sureté des citoyens est une mission régalienne qui incombe à l'état".
Phillipe Saurel a rappelé que la ville a commencé à recruter une cinquantaine de policiers municipaux. Un programme de vidéo surveillance, estimé à 1.6 euros, doit également être lancé. 

Les 14 et 15 août, deux jeunes d'une vingtaine d'années avaient été tués à l'arme de guerre dans la région de Toulouse, suscitant la crainte du procureur de Toulouse d'une "radicalisation" à la marseillaise. Depuis le début de l'année pas moins de 15 règlements de compte ont eu lieu dans la cité phocéenne et dans les Bouches-du-Rhône.

La fusillade a eu lieu samedi soir Boulevard  Pedro de Luna dans le quartier Lemasson à Montpellier
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