Elle est de retour et ça ne fait sourire personne. Revoici la gastro. Mal au coeur, mal au ventre... les excès des fêtes n'y sont pour rien. Il s'agit d'un rotavirus qui progresse depuis quelques semaines dans toutes les régions et fait des ravages notamment chez les enfants et les seniors.
Dans la région Languedoc-Roussillon, on comptait environ 200 cas pour 100.000 habitants, dans les premiers jours de janvier. Le virus arrive par le sud, les Pyrénées-Orientales étant particulièrement touchés.
Stéphanie Martinais a été admise en début d'après-midi, ce lundi, aux urgences de la clinique Saint-Jean de Montpellier. Le diagnostic ne tarde pas à tomber. C'est la gastro. Elle a tout de même attendu plus de 12 heures, avant de consulter.
Comme Stéphanie Martinais, 4 à 5 patients sont traités chaque jour, dans cet établissement, pour une gastro-entérite. C'est 10% de l'activité des urgences à cette période de l'année. Des cas pris très au sérieux, surtout si les sujets sont âgés ou si ce sont des nourrissons.
Pour l'instant, pas de quoi s'alarmer. Selon le réseau de veille Sentinelles, contrairement à d'autres régions françaises, en Languedoc-Roussillon, l'épidémie progresse, mais son pic n'était pas encore atteint la semaine dernière. Avant que ce virus hautement contagieux ne frappe, le mieux est donc de s'en prévenir.
La première précaution étant de se laver fréquemment les mains et de désinfecter avec des solutions hydro-alcooliques.