Sanofi vient de sacrifier 682 emplois en France, principalement à Montpellier et à Toulouse. Ceux qui restent sont démobilisés, malgré une décision de justice qui porte un nouveau coup au plan de restructuration de l'entreprise.
Ils ne sont plus qu'une poignée, rassemblés devant l'entrée de Sanofi à Montpellier. Malgré une décision de justice favorable à la CGT, contre le plan de restructuration, les salariés sont démobilisés.
L'entreprise est inaccessible aux journalistes. La direction ne répond plus à la presse sur les questions sociales.
Selon les syndicats, l'activité se réduit à une peau de chagrin. Il y a eu 250 départs volontaires depuis que Sanofi a décidé d'arrêter la recherche sur le site de Montpellier.
Les chercheurs ont le choix entre changer d'activité ou accepter, souvent à contre coeur, une mutation à Chilly Mazarin.
Pourtant, pour la deuxième fois, le plan de restructuration est retoqué par la justice.
La cour administrative d'appel de Versailles vient d'annuler la validation par les services de l'Etat du plan de sauvegarde de l'emploi.
Pour seule réponse, la direction a rédigé une note interne, où elle affirme que le projet de réorganisation de la recherche développement chez Sanofi n'est pas remis en cause.
Reportage F3 LR : S.Navas et F.Detranchant