Pour éviter toute nouvelle installation de caravanes d'Evangélistes sur sa commune, le maire de Saint-Brès et des élus municipaux montent la garde devant le stade. Il y a quelques jours, il avait déjà fait déverser de la terre devant les issues du site pour obstruer les entrées.
A Saint-Brès, dans l'Hérault, le maire et les habitants n'en peuvent plus.
Depuis le début de l'été, le stade a été envahi par des dizaines de caravanes. Il y a quelques jours, un convoi a quitté les lieux. Immédiatement, le maire a fait condamner toutes les entrées par des tas de terre, rendant, normalement, une installation impossible.
Mais pour plus de sécurité, des élus campent, nuit et jour, sur le site, pour éviter toute nouvelle intrusion.
Le maire en appelle à la résistance.
Pour éviter l'intrusion illégale de caravanes sur le stade de Saint-Brès, le maire veille. Il a fait déverser des dizaines de camions de terre autour d'un terrain de sport occupé durant une dizaine de jours par des Evangélistes. Et ça a marché, les dernières caravanes sont parties dimanche, mais les hommes menaçaient de revenir. Le maire n'a alors pas relâché sa vigilance. Avec d'autres élus municipaux, il a passé la nuit sur place.
A quelques kilomètres de là, près de Nîmes, à Marguerittes dans le Gard, des Evangélistes arrivent. Le maire, résigné, assiste à l'installation illégale de 80 caravanes venue de Mèze. Ici cela se passe un peu mieux, car on dialogue. Mais l'élu redoute aussi des dérapages voire même des récupérations politiques.
Sur ce site, les responsables du rassemblement évangélique font également preuve de bonne volonté.
Les itinérants quitteront le terrain le 9 août, assurent-ils, pour aller retrouver dans l'Est de la France, 180 autres groupes d'évangélistes.
Le maire assure lui, qu'une aire "grands voyageurs" sera ouverte début septembre, près de Marguerittes.