Il y a 60 ans, le premier février 1954, l'abbé Pierre lançait son célèbre appel contre la pauvreté et le mal logement. Plus d'un demi siècle plus tard, le Petit Bard à Montpellier, quartier qui doit être rénové depuis des années, compte encore bien des logements insalubres.
Alors que plusieurs centaines de militants et sympathisants du mouvement Emmaüs se sont rassemblés samedi matin dans le centre de Paris pour célébrer le 60 ème anniversaire de l'appel de son fondateur, l'abbé Pierre, dans l'Hérault, à Montpellier, le mal-logement est loin d'être éradiqué. Exemple dans l'une des appartements insalubres du Petit Bard, quartier qui n'a pas été réhabilité depuis le célèbre appel du 1er février 1954.
Le 1er février 1954, l'abbé Pierre lancait son célèbre appel contre la pauvreté et le mal logement.60 ans après, peu de choses ont changé
Les principaux chiffres du mal-logement
Parmi les 3,5 millions de personnes "non ou très mal logées", on trouve :
Des personnes sans domicile : 141.500 personnes
- dont des personnes en résidences sociales : 18.478 personnes
- dont des résidences principales en chambres d’hôtels : 38.000 personnes
- dont des habitations de fortune : cabane, construction provisoire, personnes vivant à l’année en camping ou en mobil-home : 85.000 personnes
- dont des personnes en hébergement "contraint" chez des tiers : 411.000 personnes
Personnes vivant dans des conditions de logement très difficiles
- dont privation de confort : 2.123.000 personnes
- dont surpeuplement " accentué" : 800.000 personnes
Source : Fondation Abbé Pierre