Une quinzaine de personnes s'est réunie, ce mardi matin, devant le centre d'élevage et de conditionnement expérimental des modèles animaux (CECEMA) à Montpellier pour dénoncer la cruauté de la vivisection. Ce centre fournit la plupart des laboratoires héraultais en rongeurs et primates.
Des peluches couvertes de sang, c'est l'image que les défenseurs de la cause animale ont choisi pour attirer l'attention du public. Une manifestation choc en cette journée internationale pour les droits des animaux.
Une quinzaine de personnes s'est rassemblée ce mardi matin, en face de l'université des sciences à Montpellier. Les locaux du CECEMA sont là: le centre d'élevage et de conditionnement expérimental des modèles animaux fournit une dizaine de laboratoires. Et les étudiants de l'université des sciences de Montpellier.
Les manifestants contestent la nécessité de l'expérimentation animale pour faire progresser la recherche. Pour eux, il existe d'autres méthodes, tout aussi efficaces. Le petit groupe, très motivé, compte sur le soutien du public pour changer les habitudes de la plupart des chercheurs. Même si, notre équipe l'a constaté, face à la brutalité des images, les passants détournent le regard, sans chercher à en savoir davantage.
Du côté du CECEMA, le directeur, Alain Szafarczyk tient à préciser que la règlementation contre la souffrance animale est très stricte. Et son animalerie la respecte. Pour lui, les essais sur les animaux permettent de sauver des vies. Et c'est bien cela l'essentiel.
Le directeur du CECEMA n'est d'ailleurs pas contre les méthodes alternatives à l'expérimentation animale. Mais cette dernière resterait incontournable dans certains cas, comme les maladies génétiques.