Plusieurs manifestations ont eu lieues à Nîmes, Perpignan et Montpellier ou encore Béziers dans le cadre de la journée européenne contre l'austérité.
Plusieurs milliers de salariés français sont descendus dans la rue mercredi, dans le cadre d'une journée de mobilisation et de grève en Europe, un "acte fort" contre les politiques d'austérité que les chefs d'Etat sont appelés à "entendre".
Relayant l'appel de la Confédération européenne des syndicats, cinq organisations françaises - CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa - ont organisé des manifestations dans toute la France "pour l'emploi, la solidarité en Europe et contre l'austérité", mot d'ordre fédérateur de toutes les banderoles.
Ils étaient 1 500 à Montpellier selon la préfecture, 300 à Nîmes, quelques centaines à Perpignan et à la frontière à la Jonquera enfin 150 à Béziers selon nos équipes des stations locales.
Plusieurs milliers à Paris
Le cortège parisien, entre Montparnasse (XIVe) et Ecole militaire (VIIe), étoffé de nombreux militants cégétistes, a réuni 15.000 personnes selon la CGT, 5.200, selon la police.
"Que dans tous les pays européens, les syndicats se soient mis d'accord pour un même jour, dans un même mouvement, dénoncer les politiques d'austérité en Europe, c'est un acte fort qui doit être entendu par tous les chefs d'Etat européens", a déclaré Bernard Thibault.
Le leader de la CGT vise directement la politique du gouvernement: "Les politiques d'austérité, c'est en Europe et en France. Dès lors que l'on a le gel des salaires, l'annonce d'augmentation d'impôts, la baisse des dépenses publiques, c'est une politique d'austérité", a-t-il dit.
Son homologue de la CFDT, François Chérèque, a adressé un message "à tous les chefs d'Etat des pays européens", et "j'y inclus" François Hollande. "Hier il nous a dit qu'il était capable d'infléchir la situation européenne (...), qu'il relaie notre appel".
En Europe, la mobilisation a été particulièrement vive au Portugal, en Espagne et en Italie, parfois émaillée de violence.