Une journée d'action était organisée en France en solidarité avec Gaza. A Béziers et Montpellier, des défilés regroupant des associations pro-palestiniennes, notamment le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens ont appelé à l'arrêt des bombardements.
C'est la menace d'une intervention terrestre israélienne qui motive l'action nationale de ce mercredi.
Le slogan des manifestants est le même dans toute la France : "L'urgence : ARRȆT IMMÉDIAT DES BOMBARDEMENTS".
Images F3 LR A.Bucur
A Béziers, plus de 200 personnes ont défilé dans les rues du centre ville en solidarité avec les habitants de Gaza.
A Montpellier, une manifestation similaire a réuni environ 200 personnes, à 17h, ce mercredi.
La France propose une mission européenne aux frontières de Gaza
La France propose une mission européenne d'aide frontalière aux points de passage entre Gaza et Israël, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
"L'Europe -- j'ai proposé hier (cela) à mon collègue égyptien -- est prête à faire des choses, notamment à travers ce qu'on appelle Eubam, c'est-à-dire des forces qui pourraient contrôler les passages entre Gaza et Israël", a dit le ministre à la radio France Culture.
En 2005, l'Union européenne avait lancé une mission pour une aide frontalière au point de passage de Rafah entre Gaza et l'Egypte. Cette mission avait été suspendue en juin 2007 après l'élection du Hamas à Gaza.
"Les pays arabes ont dit leur soutien, et puis il faudrait obtenir l'accord des cinq membres permanents du Conseil de sécurité", a ajouté Laurent Fabius.
Pour Paris, une réactivation de la mission européenne aux points de passage autour de la bande de Gaza permettrait d'aider à avoir une trêve durable entre Israël et les Palestiniens qui réponde aux besoins légitimes des deux parties en termes de sécurité et en termes d'accès.
Cette question pourrait être évoquée cette semaine par les dirigeants européens à l'occasion d'un sommet extraordinaire convoqué à Bruxelles.
"Si on se repose uniquement sur la bonne volonté des deux parties, on risque d'y être encore dans un temps indéfini". "La solution est connue, il faut vraiment que la communauté internationale se réunisse autour de ça", a estimé le ministre français, en réaffirmant la nécessité d'obtenir rapidement un cessez-le-feu conduisant à une trève entre les belligérants.
Le conflit est entré mardi dans sa deuxième semaine et a déjà fait plus de 200 morts parmi les Palestiniens.
La nouvelle spirale de violences a été enclenchée après l'enlèvement et le meurtre de trois étudiants israéliens en juin, attribués par Israël au Hamas, suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem, pour lequel trois extrémistes juifs doivent être inculpés dans les prochains jours.