Le Premier ministre doit participer à la signature du contrat de plan Etat/ Région le 15 décembre prochain à Montpellier.
Les services du conseil régional du Languedoc-Roussillon le confirme Manuel Valls sera à Montpellier le 15 décembre prochain. Le Premier ministre doit assister à la signature du projet de contrat Etat/Région.
Le projet porte sur la période 2014/ 2020 et doit intégrer la future fusion des deux régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.
Dans le rapport commandé par le SGAR (secrétariat général pour les affaires régionales) qui sert de document de base le Languedoc-Roussillon est décrit comme suit :
La vie économique de la région est marquée par la structure géographique du territoire, composée de la zone littorale où s’est développé le tourisme à grande échelle suite à la mission Racine des années 60, de l’arrière pays montagneux à dominante rurale et bénéficiant peu du tourisme, et entre les deux d’une zone appelée traditionnellement « zone de passage ». Si le département de l’Hérault est le plus dynamique des cinq départements, la géographie ainsi que les axes de communication, les ports (Sète, Port-La-Nouvelle, Port-Vendres…), et les aéroports, façonnent la formation des territoires. L’axe Montpellier-Sète puis plus loin Nîmes-Alès sont moteurs dans le développement économique régional. Le département de la Lozère est en dehors de cette dynamique de développement, très peu peuplé, à dominante rurale et agricole, faiblement attractif.
En dépit de sa forte croissance démographique, le Languedoc-Roussillon, avec 97 habitants au km², se situe au niveau de la densité moyenne de la France de Province et au 11ème rang parmi les 22 régions métropolitaines. 59% des ménages sont propriétaires de leurs résidences principales et 63% des logements sont des maisons individuelles. Ces deux indicateurs sont très proches de la moyenne pour l’ensemble des régions hors Ile de France.
Au 1er janvier 2010, le Languedoc-Roussillon compte 119 650 logements locatifs sociaux, soit 10,2% des résidences principales. Ce parc a
progressé de +15 350 logements depuis 2001.
Le rapport prend en compte la prévention des risques climatiques
Cette exposition de la région entraîne logiquement une vulnérabilité forte des habitations et des activités économiques. Ainsi pas moins d’un million d’habitants permanents et de 400 000 emplois sont situés en zone inondable. De même, 120 000 habitants permanents sont situés dans les zones de submersion marine et 60 000 emplois permanents sont menacés par les risques littoraux, sans compter l’activité saisonnière