La radio associative est menacée. Née en 1975, c'est la 1 ère radio pirate créée à Montpellier. Alternative et d'avant-garde, elle diffuse essentiellement dans l'Hérault. Mais est reconnue bien au-delà. Faute de moyens suffisants, elle risque de licencier ses 2 salariés et de cesser d'émettre.
Pour sauver l'Eko des garrigues, la radio organise un Eko-tonne : 24h de concerts, scènes ouvertes et débats, retransmis sur l'antenne, entre aujourd'hui et demain dimanche 7 septembre à midi.
Ce marathon de concerts aux couleurs rock et techno de la radio a lieu autour de ses locaux, parc industriel de la Lauze à Saint-Jean-de-Védas, dans l'Hérault (35 avenue saint exupéry). Prix d'entrée 10 euros.
L'aide des auditeurs est essentielle pour l'Eko des garrigues, même si ce n'est qu'un fonds d'urgence. Il lui faut trouver rapidement des soutiens financiers durables. Ses dettes se montent pour l'instant à 20 000 euros.
Le reportage d'Isabelle Bris et Delphine Aldebert :
reportage Isabelle Bris et Delphine Aldebert
Pour rappel, en début d'année, c'est Radio Clapas, autre symbole des radios non commerciales à Montpellier, qui a lancé un appel à l'aide et au soutien financier sur le site participatif kisskissbankbank. La radio va mieux mais n'est pas encore tirée d'affaire.
Les radios associatives subissent la baisse du Fser (fonds de soutien à l'expression radiophonique), versé par l'Etat à condition que la radio remplisse des missions de service public. Par ailleurs, leurs coûts de fonctionnement augmentent.
Pour envoyer vos dons à l'Eko de garrigues ou à Radio Clapas, vous pouvez vous rendre sur leurs sites internet.