Le Languedoc-Roussillon a subi une chute de 45% de ses ventes de logement neuf sur les 9 premiers mois de l'année 2012, soit l'une des plus fortes en France (27% en moyenne), a indiqué mardi la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI).
La communauté d'agglomération de Montpellier, qui représente 75% du marché régional, a enregistré la plus forte baisse entre le 3e trimestre 2011 et le 3e trimestre 2012, avec une chute de 54% contre des diminutions de 3% à Strasbourg, 12% à Nantes, 31% à Lille, 37% à Toulouse ou 39% à Lyon, a précisé la même source.
Pour 2012, les promoteurs du Languedoc ont indiqué tabler sur 3.500 réservations de logements neufs dans toute la région, soit deux fois moins que l'année passée (7.000 ventes).
"Entre 2013 et 2015, cela représente 7.000 emplois perdus dans le bâtiment, sachant que la construction d'un logement pèse deux emplois", a rappelé Xavier Bringer, président de la FPI du Languedoc-Roussillon lors d'une conférence de presse à Montpellier.
L'offre commerciale dans la région est constituée de 5.000 logements neufs disponibles à fin septembre, dont 2.000 dans l'aire de Montpellier, la capitale régionale.
"Du fait d'un rythme de ventes en perte de vitesse, l'offre commerciale représente désormais 18,5 mois de commercialisation, soit le double du 3e trimestre 2011 (9,5 mois)", a-t-il ajouté avec une régression moyenne du prix moyen de vente de 7%.
"Le diable est dans les détails. On attend que le gouvernement se positionne très vite sur le plafonnement des loyers et les zones concernées", a affirmé M. Bringer.
Montpellier : le marché de l'immobilier neuf est en chute libre dans l'Agglomération