Trois jours après les attentats sanglants de Paris, une minute de silence est observée à midi dans les établissements scolaires, les établissements publics mais aussi devant les mairies de la région.
La France, qui renoue avec son quotidien après les plus sanglants attentats de son histoire, s'est figée à midi pour une minute de silence,
au lendemain d'une première riposte de Paris qui a bombardé un fief du groupe Etat islamique (EI) en Syrie.
Après un week-end de sidération et de recueillement, les Français tentent de reprendre le cours d'un quotidien désormais placé sous très haute surveillance.Ce retour pénible à la "normale" est notamment marqué par une minute de silence à travers tout le pays à 12H00, en hommage aux victimes -au moins 129 morts et 352 blessés- des attaques revendiquées par l'organisation État islamique (EI) qui ont frappé vendredi soir le Stade de France, la salle de spectacle du Bataclan et plusieurs bars et restaurants parisiens.
A Montpellier des anonymes ont déposé des bougies, des fleurs et quelques messages de soutien autour de la statue des Trois-grâces sur la place de la Comédie.
A Perpignan le moment de recueillement avait lieu devant le Castillet devant 300 personnes.
A Montpellier le drapeau est en berne sur la façade de l'hôtel de ville.
Le personnel de la mairie réuni devant l'hôtel de ville à Montpellier
Dans les écoles aussi
Une minute de silence a été observée dans les établissements scolaires de la région.Les instituteurs et les professeurs ont évoqué avec les enfants les attentats meurtriers de vendredi. Aucune caméra n'était autorisée dans les établissements scolaires.
Reportage ce lundi matin à l'école Paul Painlevé à Montpellier de Sandrine Navas et Jean-Philippe Faure.