Privée ou publique, la gestion de l'eau dans les 31 communes de l'agglo ? Les élus doivent trancher jeudi en conseil. Alors que le président Moure semble pencher pour le privé, la lutte en faveur d'une régie publique s'organise.
Quel avenir pour l'eau dans l'agglo ? Dans la ville de Montpellier, elle est aux mains du privé depuis 1989, depuis que Georges Frêche a confié la gestion à une société privée qui se nomme aujourd'hui Véolia.
L'agglo, qui a récupéré le dossier il y a trois ans, doit décider de la direction à prendre pour ses 31 communes : soit revenir à une gestion publique, réclamée par nombres d'élus écologistes et Front de gauche, soit, comme le souhaite Jean-Pierre Moure, prolonger l'actuel contrat sept années supplémentaires afin de préparer la transition en douceur.
Un délai démesuré et incompréhensible pour certains élus Front de Gauche. Une cinquantaine de conseillers municipaux ont même signé un appel pour s'opposer au maintient du privé. Ceux qui siègent à l'agglo comptent bien poursuivre le combat en conseil jeudi soir et demander que chacun se prononce clairement sur ce dossier par un vote nominatif.