Toulouse, préfecture de région et Montpellier, siège de l'assemblée régionale. C'est le partage des pouvoirs qui se dessine dans la future grande région. Les femmes et les hommes politiques du Languedoc-Roussillon n'ont pas tardé à réagir.
Il semblerait que le bras de fer engagé par le Languedoc-Roussillon pour exister aux côtés de Midi-Pyrénées commence à payer.
Le président du conseil régional du Languedoc-Roussillon Damien Alary est fier d'annoncer la bonne nouvelle ce matin dans l'hémicycle du conseil régional.
Ce dont je suis certain c'est que les 45% des fontionnaires d'Etat qui sont sur cette région resteront sur cette région.", a-t-il déclaré.
Après de longues négociations et avec la bénédiction du chef de l'Etat, Montpellier sera la capitale politique de la future grande région.
Montpellier sera donc :
- le siège de la nouvelle assemblée
- le lieu de décisions accueillant les sessions et les commissions permanentes
- le bureau du conseil régional
F. Hertmann et B. De Tugny
Pas suffisant pour l'opposition qui parle d'une victoire dérisoire et d'un bras de fer encore loin d'être gagné.
On peut donner quelques belles paroles mais les engagements, on les attend." lance Stephan Rossignol, conseiller régional UMP.
Le partage resterait tout de même à l'avantage de Midi-Pyrénées :
- à Montpellier le siège de l'exécutif de la grande région
- à Toulouse, son administration, ses directions générales et la préfecture.
Nous devons attendre le rapport du préfet préfigurateur qui va, au mois de juin, faire des propositions d'organisation nouvelle des services de l'Etat.", conclut Eric Andrieu, conseiller régional PS de la majorité régionale.