Alba, une jeune femelle dromadaire d'un an vient d'arriver au zoo municipal de Montpellier ainsi que Mandela, une jeune girafe mâle de 2 ans. Tous deux viennent du parc zoologique provençal de la Barben.
Le Parc de Lunaret a accueilli, le 2 mars dernier, une jeune girafe mâle et un dromadaire femelle, en provenance du parc zoologique de la Barben. Mandela, girafe de Kordofan, âgé de 2 ans, est venu rejoindre Makalo, Ramès et Chester. Alba, une jeune femelle dromadaire qui aura un an le 19 mars prochain, a rejoint quant à elle Thor.
L’arrivée de Mandela et d’Alba s’inscrit dans le cadre des missions des parcs zoologiques: la conservation des espèces menacées et la sensibilisation du public. Ils viennent rejoindre le cheptel du zoo de Montpellier, qui compte actuellement près de 1200 animaux. Cet effectif varie en permanence, du fait des échanges constants entre les zoos d’Europe, en fonction de la capacité d’accueil des parcs et des programmes de reproduction.
La Girafe Mandela
Comme toutes les girafes, la girafe de Kordofan est protégée et fait partie de la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), «en danger critique d’extinction».
Le Parc de Lunaret, qui participe au programme de conservation de l’espèce, accueille un groupe composé exclusivement de mâles. Ce choix répond aux besoins de gestion de l’espèce en captivité, en accord avec les dynamiques sociales observées dans la nature.
En effet, dans leur habitat naturel, les jeunes mâles sont rejetés de leur groupe, et vivent isolés quelque temps avant de pouvoir fonder leur propre clan. En captivité, cet isolement étant difficile à reproduire, les jeunes mâles sont séparés de leurs parents mais regroupés entre eux quelques temps, jusqu’à ce qu’un zoo puisse les accueillir en vue de leur reproduction.
Le zoo de Montpellier, qui accueille désormais 3 sous-espèces de girafes (Rothschild, réticulée et Kordofan) sert ainsi de réservoir génétique pour les autres parcs européens.
Le dromadaire Alba
Le dromadaire, quant à lui, se prête particulièrement bien à la médiation scientifique auprès du public. Espèce désertique par excellence, elle permet d’illustrer de nombreuses thématiques, comme l’adaptation des animaux à leur milieu, la domestication, ou encore la vulnérabilité des espèces désertiques. Elle est aussi très appréciée du public.
Avec l’arrivée de cette jeune femelle, le Parc de Lunaret espère obtenir des naissances prochaines.