Ne les appelez plus fac de Droit ou fac de Sciences, mais dites plutôt Université de Montpellier avec un grand U. Car les 2 universités Montpellier 1 et Montpellier 2 ont fusionné depuis le 1er janvier. Un seul président, 41.000 étudiants et une université qui se hisse au 6e rang français.
Lancé en 2012, le projet de fusion des facs montpelliéraines a accouché d'un mastodonte avec 41.000 étudiants, plus de 4.200 agents et 400 millions d'euros de budget.
Marseille, Bordeaux ou Strasbourg ont déjà fait cette démarche. L'objectif est d'obtenir une meilleure lisibilité nationale et un plus grand rayonnement européen voire mondiale.
Cette grande université regroupe l'ensemble des disciplines juridiques, de santé, scientifiques et technologiques. Mais pour les syndicats c'est en réalité une usine à gaz qui masque une volonté de faire des économies et d'accentuer la rigueur budgétaire.
Selon eux, la mise en place de l'université unique, risque d'accentuer la main mise des acteurs privés régionaux sur la recherche.
Les vice-présidents de la nouvelle université de Montpellier ont été élu, ce lundi après-midi, en conseil d'administration. Philippe Augé étant le président de la nouvelle entité.
L'Université de Montpellier est la sixième université de France par le nombre d'étudiants. La 5e si l'on ajoute les près de 20.000 étudiants de la fac Paul Valéry - Montpellier 3.
Reportage F3 LR : C.Agullo et N.Chatail
L'université de Lettres, Montpellier 3, ne fait pas partie de cette fusion et donc de l'Université de Montpellier. Toutefois, elle adhère à la Comue, Communauté d'universités et établissements, qui regroupe les 3 facultés de Montpellier et du Languedoc-Roussillon.
Un choix voulu et assumé par sa présidente, Anne Fraïsse.
Anne Fraïsse, présidente de l'Université Montpellier 3 invité du 19/20 du 19 janvier 2015.