L'épouse de Daniel Larribe l'un des otages retenus au Mali espère que le retrait des troupes françaises permettra de renouer le dialogue avec les ravisseurs ou tout du moins les intermédiaires. Elle participait au centre ville de Montpellier à l'installation d'une banderole en hommage aux otages.
Françoise Larribe, l'épouse de Daniel Larribe, l'un des otages français retenus au Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique, a exprimé son espoir que le retrait des forces françaises au Mali permette "de renouer un dialogue, tout au moins avec des intermédiaires".
"J'espère que le retrait des troupes va fluidifier les échanges et renouer un dialogue, tout au moins avec des intermédiaires", a expliqué Mme Larribe.
Plus aucune nouvelle
Depuis le début de l'intervention militaire française, les familles sont sans aucune information à propos des otages, a affirmé Mme Larribe.
"En janvier, le ministre de la Défense, M. Le Drian avait dit que les otages étaient probablement en vie", a rappelé l'épouse de l'otage. "Depuis, on a perdu totalement leur trace. On ne sait pas du tout où ils sont", a-t-elle souligné, se demandant s'ils ont entendu les bombes de l'intervention française car "dans le désert, on entend tout".
"On était il y a quinze jours à l'Élysée et François Hollande a reconnu qu'il n'y avait plus de contact", a-t-elle ajouté, avouant vivre après "plus de 940 jours" dans la "peur de l'ignorance de leur sort" mais voulant malgré tout "garder confiance" dans de "possibles négociations" et "un possible retour".
Une banderole à Montpellier
L'épouse de l'otage s'est exprimée après le déploiement, avec la maire PS de Montpellier Hélène Mandroux, d'une banderole en hommage à son mari et à ses trois compagnons Thierry Dole, Marc Féret, Pierre Legrand, tous enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit au Niger.
Cette banderole a été installée à l'entrée de la Maison des relations internationales de Montpellier.
"On doit dénoncer les enlèvements. S'il faut mettre d'autres banderoles, on les mettra", a assuré Hélène Mandroux qui avait accroché les images des journalistes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, otages pendant 547 jours en Afghanistan, en plein centre-ville, sur la place de la Comédie.
La réaction de Françoise Larribe ancienne otage, épouse de Daniel Larribe
La réaction d'Hélène Mandroux maire PS de Montpellier