Louis Nicollin a eu des sueurs froides, ce mardi matin, quand il a reçu un appel téléphonique de Rolland Courbis. L'entraîneur du MHSC lui annonçait qu'il partait de Montpellier, en fin de saison. Loulou a cru à une tentative de (re)négociation de salaire ou de prime. C'était un poisson d'avril.
Rolland Courbis, l'entraîneur du MHSC aime rire. Et en ce 1er avril, c'est Louis Nicollin, qui a fait les frais de la blague du jour.
Selon nos confrères du site mlactu.fr, et un article de Marie Boris, coach Courbis a ainsi appelé Louis Nicollin, ce mardi matin, vers 9h45.
"Président, je sais que la période est compliquée, mais nous allons nous sauver" (ndlr: le MHSC va rester en ligue 1), a-t-il commencé. "En revanche, il faudrait que l’on se voit dans les prochains jours, si vous le voulez bien", a poursuivi Courbis au téléphone avec Loulou. De quoi inquiéter sérieusement le président Nicollin. Qui a apparemment cru, dans un premier temps, que Rolland Courbis allait lui demander une augmentation en cas de maintien…
“Non, mais j’ai déjà le salaire de l’autre là, que je continue à payer tous les mois, alors non, pas la peine de se voir”, lui a alors répondu Nicollin. Et là, Courbis a enchaîné, avec sa gouaille habituelle et son art de jouer la comédie. “Ce n’est pas ça, président, j’en ai déjà parlé à Michel (Mézy, le conseiller du président Nicollin, NDLR), je sais qu’il ne vous en a pas encore parlé, mais justement, je ne vais pas pouvoir rester à la fin de la saison”, a assuré Courbis. Stupéfaction de Louis Nicollin, grand silence au téléphone. Et coup de gueule : “Ah ouais, tu as trouvé mieux, c’est ça, maintenant que Monsieur a son diplôme d’entraîneur, Monsieur se prend pour un entraîneur !” C’est mal connaître Courbis que de croire qu’il s’est arrêté là. Voyant que son poisson d’avril fonctionnait à merveille, il en a ajouté une couche : “Pas du tout, président, justement, j’arrête, parce que cette fois, je vais vraiment faire du cinéma !” C’est là que Louis Nicollin a immédiatement compris que l’entraîneur du MHSC faisait forcément une blague : “Tu te fous de moi, là, celle-là, tu me l’as déjà faite !” “Mais oui, président, c’est une blague, poisson d’avril !”, a conclu Courbis, très content de lui. “Tu es vraiment fou, toi, lui a alors lancé Loulou. Tu veux me faire avoir une crise cardiaque ou quoi ! Tu veux me faire rater les 40 ans du club !”
C'était un poisson d'avril supposé.... poisson d'avril de mlactu.fr. Bien vu !