Procès d'un ex-légionnaire de Béziers : les avocats s'affrontent sur la préméditation

L'homme, jugé pour l'assassinat par strangulation de sa compagne, en 2012 à Béziers, risque la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict doit être rendu jeudi. 

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Mercredi 9 décembre s'ouvre la troisième journée du procès d'un ex-légionnaire, accusé du meurtre de sa compagne à Béziers en 2012, devant les assises de l'Hérault. Les plaidoiries des avocats de la défense et de la partie civile doivent se tenir dans l'après-midi, alors que la cour a entendu, dans la matinée, les témoignages de l'entourage de la victime ainsi que des enquêteurs.

Reportage F3 LR : J.Lanchas et E.Garibaldi ©F3 LR

L'ex-légionnaire, aujourd'hui âgé de 38 ans, est accusé de l'assassinat par strangulation à Béziers, dans l'Hérault, dans la nuit du 10 au 11 février 2012, de la jeune pâtissière de 26 ans qu'il avait rencontrée cinq mois plus tôt via Internet et qui souhaitait le quitter.

Le corps de la jeune femme, mère d'une petite fille de deux ans, avait été retrouvé ligoté, dans un sac lesté de pierres, dans le Gouffre de l'Oeil doux, près de Narbonne, dans l'Aude, où le couple avait l'habitude de se promener.

Ce qui a été fait d'Adeline après le geste mortel (...) dit de la froideur et de la rage mais pas de l'amour", a réagi l'avocate de la partie civile.


"On est face à un homme qui reconnaît un crime, qui conteste que ce crime soit prémédité, et on peut affirmer que les débats ont permis jusqu'à présent (...) que la préméditation pourrait être écartée", a déclaré l'avocat de la défense, Jean-Marc Darrigade.

L'avocate de la partie civile, Iris Christol, rappelle quant à elle "ce qui a été fait d'Adeline après le geste mortel (...) c'est-à-dire le fait qu'il ait pu la rendre compacte, la mettre dans un sac, la porter sur son dos et aller la jeter dans un gouffre, ce qui dit (...) de la froideur et de la rage mais pas de l'amour".

Le verdict doit être rendu jeudi. L'homme, jugé pour "assassinat", risque la réclusion criminelle à perpétuité.

>>> Lire aussi : "J'ai commis l'irréparable"


Sujet de J. Lanchas, E. Garibaldi et S. Bonnefond, devant la cour d'assises de l'Hérault :
Intervenants : Jean-Marc Darrigade, avocat de la défense; Iris Christol, avocate de la partie civile. ©France 3 LR

 

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