On le confondait avec Fragonard et il était un rival de David. François-André Vincent (1746-1816) peut être considéré comme le premier romantique, portraitiste d'exception. Montpellier accueille sa première exposition montée avec le musée de Tours.
Le musée Fabre de Montpellier fait sortir de l'oubli ce peintre contemporain de David ou de Fragonard.
Né à Paris en 1746, prix de Rome à 18 ans, il part pour l'Italie et y retrouve un certain Fragonard.
L’artiste tient une place essentielle dans la peinture française comme promoteur des sujets empruntés à l’Antiquité comme de ceux pris à l’Histoire de France.
Il peut apparaître aussi, à beaucoup d’égards, comme un « préromantique ». Son rôle dans le domaine du portrait se révèle capital. Il est également un magnifique dessinateur, qui sut passer brillamment du lavis à la sanguine, du trait de plume au crayon estompé. Vincent est aussi l’auteur de caricatures particulièrement savoureuses et novatrices.
Il choisira des thèmes classiques jusqu'à la mise en scène de la Révolution.
Mais cette exposition présente aussi des dessins inédits issus de The Horvitz Collection (Boston, États-Unis).
Le peintre François André Vincent croqué par l'un de ses amis.
L'exposition François André Vincent est à voir au musée Fabre de Montpellier dès ce 8 février et jusqu'au 11 mai.