A l'issue de 3 h 30 d'audition le gardien du MAHB est soulagé d'avoir pu donné sa version des faits au juge d'instruction. Il est impossible que le match ait été truqué. "Pénalement, disent ses avocats, il n'y a rien".
Il n'y avait pas foule devant le palais de justice de Montpellier ce mardi. Il faut dire que les auditions des frères Karabatich avaient été reportées.
Seul Primoz Prost, le gardien slovène mis en examen pour escroquerie devait s'expliquer devant le juge.
L'audition a duré près de 3 h 30. Primoz Prost était assisté de ses deux avocats et d'un interprète.
Le joueur a répété que le match du 12 mai n'avait pas été truqué.
Il est en revanche beaucoup plus pessimiste quant à la décision du club demain, car il a avoué avoir parié le 12 mai dernier.
Le joueur slovène s'exprime en anglais.
La traduction de la réaction de Primoz Prost :
"Je vais bien, je suis juste content d'avoir pu parle r au juge et de lui avoir raconté ma version.
Pour moi, la réunion la plus importante demain a lieu au club. La chose la plus importante, c'est de joueur au hand, c'est ma priorité. J'espère que cela finira bien."
Ses avocats semblent confiants. Pour Mtres Nicolleau et Guérin, on ne peut rien reprocher à leur client. Le match n'a pas été truqué. Rappelons que le gardien slovène avait participé à la deuxième mi-temps de la rencontre contre Cesson du 12.
Ils sont plus pessimistes quant à l'avenir sportif de Primoz Prost qui risque selon eux de devenir le bouc émissaire de cette affaire.
Mtre Nicolleau explique par ailleurs qu'il ne faudrait pas que son client ne devienne une victime au plan sportif, parcequ'il est moins connu que d'autres joueurs plus prestigieux pour le club. Un licenciement serait selon lui, une sanction disproportionnée.
Les deux avocats redoutent enfin que certains éléments parus dans la presse comme les écoutes téléphoniques, n'influencent la décision du club.
ils ont d'ailleurs porté plainte pour violation du secret de l'instruction.
Primoz Prost doit se présenter demain matin 7 novembre devant le club. il risque un licenciement pour faute grave.