Le cap est passé pour ces élèves. Avec le soutien des infirmières, des pédopsychiatres du CHU de Montpellier et leur enseignants, ils sont parvenus à passer au delà de leur "refus scolaire anxieux".
Grand pas pour ces élèves. Anxieux à l'école, ils ont été pris en charge par le CHU de Montpellier pour apprendre à gérer leurs angoisses. Aujourd'hui, ils rentrent en classe, comme tous les jeunes de leur âge. Un moment important, qui a été préparé en amont avec les infirmières. Ensemble, enfants parents et professionnels ont visité les établissements scolaires à J-1.
► Un reportage de Carine Alazet et Valerie Banabera
Julie Martinez et Céline Lopez, infirmières en unité de soins spécifiques au refus scolaire anxieux, CHU de Montpellier, et Chistophe Lavit, directeur du collège agricole Louis-Edouard Cestac à Gigean, se sont exprimés dans ce reportage.
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Le but : qu'ils poursuivent leur scolarité normalement. Les années précédentes, ils étaient pris de maux de tête, de ventre ou tout simplement de panique. Depuis une équipe psychiatrique leur a appris à se relaxer, à respirer dans les moments d'angoisse. Bref, à contrôler leur anxiété.
Tout le mois de septembre, les élèves reviendront une fois par semaine pour faire le point. Mais ils sont motivés, et n'ont plus besoin d'un suivi quotidien.
► Décryptage d'une pédopsychiatre
Elle a créé le service de soins aux enfants anxieux à l'école.
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Conseils aux parents : mettre en valeur les expériences positives au collège, suivre les enfants sur la durée, car ils ne redoutent pas le premier jour mais les contrôles et intéractions prolongées avec les autres. Et surtout, ne pas mettre la barre trop haut.