Alors que la SNCF est en grève, dans le Gard, se tenait, lundi soir, les Etats généraux du rail. Le but de ces réunions est de fixer la feuille de route ferroviaire régionale des 20 prochaines années. Parmi les projets, la construction de la gare TGV de Manduel sur la LGV Nîmes-Montpellier.
Pour les Etats généraux du rail et de l’intermodalité, la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées organise 3 réunions publiques dans le Gard, le lundi 25 avril au lycée Dhuoda à Nîmes, le mercredi 18 mai à la Communauté de communes du Pays Viganais au Vigan et le mardi 7 juin au lycée Prévert à Saint-Christol-lès-Alès.
Retour sur la rencontre de Nîmes, lundi soir
Des élus, des syndicalistes, des représentants de tous les partis politiques mais finalement peu d'anonyme recensés à l'occasion des Etats généraux du rail et de l'intermodalité organisés, à Nîmes, par le Conseil régional.
Si la ligne à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier est en phase de travaux, la future gare TGV de Nîmes-Manduel fait polémique.
La région LRMP a suspendu pour l'instant sa participation au financement, soit 22 millions d'euros sur les 95 du coût total.
Il en a donc été question lors de ces Etats généraux.
A droite, la construction de cette gare TGV fait l'unanimité. A gauche, c'est le contraire. On met en avant le coût très élevé de l'infrastructure, pour faire doublon avec la gare actuelle. La fréquence des TGV ne justifie pas, pour beaucoup, une nouvelle gare. D'autres mettent en avant les conséquences écologiques d'une telle construction sur de bonnes terres agricoles et une nouvelle "bétonisation" dans un site où les épisodes cévenols sont parfois violents et dévastateurs.
La restitution des travaux de ces Etats généraux du rail est prévue en septembre.
Carole Delga met en application les promesses faites à ses alliés régionaux
Notre objectif, avait indiqué Carole Delga lors de la présentation des Etats généraux, le 25 mars dernier, est de toucher et écouter un maximum d'usagers quotidiens des transports, mais aussi les occasionnels et les non usagers, pour construire ensemble une nouvelle page de l'équipement et de l'aménagement du territoire de notre région. 80 jours de concertation, comprenant 36 réunions publiques, seront organisés sur tout le territoire régional. Une fois ces échanges menés, notre réponse politique sera assumée pour influer directement sur la vie des nouvelles générations de la région".
En parallèle, la Région lance une grande concertation publique du 21 avril au 9 juillet en mettant à disposition des citoyens des questionnaires dans les gares, les trains, sur le site internet de la Région et dans le journal de la Région.