Voilà déjà 4 mois que l'état d'urgence a été instauré en France, mais après les attentats qui ont frappé Bruxelles ce mardi matin, le gouvernement a décidé de déployer des moyens supplémentaires. Comment cela se traduit-il sur le terrain à Montpellier ?
2 heures à peine, après les attentats de Bruxelles, la sécurité, déjà élevée, a été renforcée à l'aéroport de Montpellier. Des gendarmes sont venus épauler les soldats qui surveillent la salle d'embarquement.
En tout, en France, 1.600 policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés. Mais dans la région, la sécurité sera renforcée à effectifs constants, selon les syndicats.
Reportage F3 LR / F.Hertmann et B.Pansiot-Villon
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A la gare Saint-Roch de Montpellier, les passagers descendent du TGV venant de Paris. Ils ont appris dans le train, les attentats qui viennent de frapper la capitale belge. Tous sont sereins et surtout fatalistes.
Côté sécurité, les personnels des opérations vigipirate et sentinelle assurent leur patrouille.
Les grands axes routiers sont aussi sous haute surveillance. Sur l'A.9 à Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier, les gendarmes et les douaniers effectuent des contrôles aléatoires. Tout comme au Perthus à la frontière avec l'Espagne.
Des messages de vigilance accrue ont été envoyés aux lieux de cultes du Languedoc-Roussillon.
Reportage F3 LR : N.Mutel et N.Chatail
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