Des essais de traitement de l'arthrose basés sur la thérapie cellulaire ont été lancés sur l'homme sous l'égide de programme Adipoa de la Commission européenne piloté par le Pr. Christian Jorgensen du CHRU de Montpellier.
Ce traitement consiste en une simple "bio-infiltration" de cellules souches, prélevées chez le patient et traitées préalablement dans l'articulation du genou, a expliqué l'hôpital.
Deux premiers patients ont testé ce programme qui a pour ambition de guérir la maladie en réparant le cartilage détérioré par la maladie.
Quatre-vingt-six vont être testés dans le cadre d'une étude d'efficacité à grande échelle dans trois pays (France, Allemagne, Italie), a indiqué la même source.
Adipoa représente quelque 200 chercheurs à travers 12 partenaires soit 10 centres de recherche académique (hôpitaux, laboratoires publics, universités) dont l'unité INSERM et deux PME issus de sept pays, six de l'union européenne (France, Irlande, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Lituanie) et Israël.
C'est le professeur Christian Jorgensen, responsable de l'équipe médicale de thérapeutique des maladies osteoarticulaires et immunothérapies à l'Hôpital Lapeyronie au CHRU de Montpellier qui a été chargé d'assurer la direction scientifique de ce projet.
Maladie articulaire la plus répandue, l'arthrose concerne 7 millions de personnes en France et plus de 58 millions en Europe. A ce jour, il n'existe aucun traitement de fond capable de faire reculer anatomiquement cette maladie qui se caractérise par la perte du cartilage au niveau des articulations.
Cette étude pourrait déboucher sur un traitement d'ici 2016 à 2020, estime l'hôpital.