A Paris, les festivités du 14 juillet ont débuté tôt ce matin. 25 hélicoptères, 65 avions et 200 troupes ont défilé. Parmi tout ce monde, quatre officiers du SDIS de l'Hérault.
Ce matin du 14 juillet, aux alentours de 10 heures, la parade militaire s'est emparée de l'avenue des Champs Elysées.
Dans le ciel, une soixantaine d'avions de la patrouille de France ont fait briller leur zinc. Le spectacle se faisait aussi au sol avec la Marine nationale, les légions étrangères et les troupes françaises...
Mais c'est surtout dans les rangs de l'école nationale des officiers des sapeurs-pompiers (ENSOSP) qu'il fallait regarder : quatre officiers du SDIS 34 étaient présents.
"On a eu des étoiles dans les yeux"
Tiphanie Baudorre, Adeline Brajus, Florian Pages et Mélanie Provent ont quitté le sable héraultais pour fouler les pavés des Champs Elysées. Pour monter à Paris, les officiers ont été choisis dans les rangs de leur formation.
Tous exercent des fonctions administratives dans les SDIS de l'Hérault. Ils sont en train de préparer le concours pour passer lieutenant et avoir une fonction opérationnelle.
Ces officiers du SDIS 34 mesurent leur chance d'avoir participé au défilé.
C'était un rêve de petite fille et petit garçon de pouvoir participer à ce défilé et ne pas avoir à le regarder à la TV
Mélanie Provent, officier SDIS 30
L'émotion est là, la fierté aussi. Représenter les couleurs de la nation durant cette journée a donné des frissons à Mélanie Provent : "C'était incroyable, magnifique d'être mélangés avec toute les autres unités. On a eu des étoiles dans les yeux quand le défilé a commencé avec les avions dans le ciel, on est vraiment très fiers de l'avoir fait."
Une journée millimétrée
Après le défilé, l'émotion est toujours palpable mais le stress est retombé. Les officiers se préparent depuis trois semaines pour le défilé.
Mélanie Provent détaille : "On répétait à l'ENSOSP. Derrière le bâtiment, l'avenue des Champs Elysées est tracée au sol. On a beaucoup beaucoup marché, plus d'une centaine de kilomètres ! Mais aujourd'hui on était prêts, on savait les équipements qu'il fallait prendre."
Heureusement qu'ils étaient bien préparés car la journée était réglée comme du papier à musique. Les convois sont arrivés les uns après les autres ce matin sur l'avenue. "On devait arriver à 8 h 17 sur le planning, on est arrivés à 8 h 17 !" raconte Mélanie Provent.
Après les horaires stricts et les uniformes, les officiers reprennent désormais la route vers le pays du farniente.