3-MMC, GHB, Amphétamines... Un père et un fils se faisaient livrer de la drogue dans une boîte postale

C'est un trafic de stupéfiants qui a pris fin en ce mois de septembre à Béziers, dans l'Hérault. Un père et un fils ont été interpellés aprè s une perquisition où ont été retrouvées 3-MMC, GHB ou encore des amphétamines. Ils se faisaient livrer la drogue à une adresse postale sous un faux nom.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

De la 3-MMC, du GHB ou encore du Speed (amphétamine), livrés à une adresse postale sous un faux nom à Béziers, dans l'Hérault.

C'est ce qui est ressorti d'une perquisition chez deux habitants de la ville par les policiers de la brigade des stupéfiants du commissariat de Béziers. C'est ce qu'indique une source policière, confirmant une information de Midi libre. Un père et un fils d'une quarantaine et une vingtaine d'années ont été interpellés. 

>> DROGUE. Cocaïne, ecstasy, montres et sacs de luxe : le couple ne se refusait rien, les policiers stoppent un trafic lucratif de 500 000 euros

Un signalement par un témoignage anonyme

Leur trafic avait dans un premier temps été signalé par un témoignage anonyme sur une plateforme dédiée. Une enquête a été réalisée, notamment par des écoutes téléphoniques, pour confirmer le témoignage. "Ce n'était pour l'essentiel pas les drogues les plus habituelles, comme le cannabis ou la cocaïne, mais plutôt des drogues de synthèse", soulignent les policiers. 

Les produits concernés étaient notamment destinés "aux milieux homosexuels". Le réseau desservait l’Aude et l’Hérault, notamment Béziers et Montpellier. Le père et le fils commandaient sur le Darkweb. Le fils allait ensuite récupérer les colis sous un faux nom. 

La source policière indique pour l'instant n'avoir pas déterminé "d’autres complices" : "si ça avait été le cas, l'enquête aurait duré bien plus longtemps". Le père et le fils ont été déférés. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information