La candidate du Nouveau front populaire au poste de première ministre Lucie Castets sera ce vendredi après-midi 23 août au Corum, à Montpellier. Elle participera à l'Université d'été du Parti communiste français juste après une matinée à l'Elysée avec les représentants des partis de l'alliance électorale de gauche.
L'université d'été du parti communiste français s'ouvre ce vendredi 23 août à Montpellier, dans l'Hérault. Elle aura lieu jusqu'au dimanche 25 au Corum.
Événement dans l'événement, la candidate du Nouveau front populaire au poste de première ministre, Lucie Castets, sera présente. Elle animera ce vendredi 23 août, à partir de 18 heures, un "échange" en présence du secrétaire national du PCF Fabien Roussel, retransmis sur les réseaux sociaux.
Une prise de parole très attendue car elle interviendra quelques heures à peine après une réunion à l'Elysée. Une rencontre avec Emmanuel Macron à laquelle Lucie Castets sera présente, en compagnie des chefs de parti du Nouveau front populaire. Dévoilera-t-elle la teneur des échanges avec le chef de l'Etat, qui consulte les différents partis représentés au Parlement en vue de la constitution d'un gouvernement ?
En tout cas, la candidate au poste de première ministre mène campagne. Elle assiste cette semaine aux Universités d'été de différents partis du NFP. Elle était ce jeudi 22 août à Tours, à celle des Ecologistes, et sera samedi à Valence dans la Drôme pour celles des Insoumis.
Préparer la rentrée sociale et politique
"La venue de Lucie Castets était prévue avant cette réunion à l'Elysée", précise Nicolas Cossange, secrétaire départemental du Parti communiste de l'Hérault. "Ce qui sera dit dépendra bien sûr de la réunion du matin". Que le président de la République "respecte les institutions" : tel est le mot d'ordre des membres du Nouveau front populaire avant cette échéance. "Si cela n'est pas le cas, l'université d'été permettra aussi de préparer la rentrée sociale et politique", indique Nicolas Cossange.
Sur le nom de Lucie Castets, le communiste estime qu'il n'y a "pas d'autre nom" qui fasse consensus pour Matignon au sein de l'alliance électorale. Sur la stratégie du Nouveau populaire pendant ce qui a été défini comme une "trêve olympique" par le président de la République, le responsable départemental du PCF considère que cela a permis au NFP de "rester solidaire". Lucie Castets a mené ces dernières semaines une campagne politique et médiatique pour sa nomination au poste de première ministre, mais "Je ne parle pas des initiatives individuelles", relève-t-il.
Davantage une question de programme que de nom
Pour Nicolas Cossange, il ne s'agit pas uniquement "d'une question de nom" mais également "de programme : parmi les mesures les plus importantes, il y a toutes celles qui touchent à la vie quotidienne des Français, par exemple sur les salaires. Il y a également l'abrogation de la réforme des retraites", décrit l'intéressé.
Pour ça, Lucie Castets répète qu'elle est prête à trouver des compromis avec les autres formations pour pouvoir gouverner. Au sein du NPF, certains socialistes doutent de possibilité de mettre en œuvre cette stratégie et plaident, à l'instar de la présidente de la Région Occitanie Carole Delga, pour bâtir une coalition élargie au centre. "Aujourd’hui on demande à Lucie Castets, qui a des qualités, de conquérir une légitimité politique qu’elle n’a pas en faisant une tournée du pays" expliquait début août le sénateur socialiste de l'Hérault Hussein Bourgi à nos confrères de Public Sénat.