Dernière ligne droite avant le Grand Oral du baccalauréat, ce mercredi 14 juin, avec l'épreuve de philosophie. Les séries générales et technologiques ont disserté pendant quatre heures. Premières réactions à Montpellier.
Le bonheur est-il affaire de raison ? Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? Voici les questions posées aux candidats au baccalauréat ce mercredi matin.
Les élèves ont eu quatre heures pour décortiquer ces questions. Il s'agissait de la dernière épreuve sur table, après les écrits de spécialités déroulés à la mi-mars et avant le Grand Oral de juin.
20 814 candidats
Dans l'académie de Montpellier, ce matin, 20 814 candidats des filières générales et technologiques étaient appelés à philosopher.
Sophie Béjean, rectrice de l'académie de Montpellier, s'exprime au sujet de l'épreuve : "C'est toujours important cette épreuve de philosophie, elle vient clôturer le parcours scolaire des élèves."
"Sortir de là, ça fait du bien !"
Du côté des filières technologiques, deux autres questions étaient posées : L'art nous apprend-il quelque chose ? Transformer la nature est-ce gagner en liberté ?
Autant de questions qui ont trouvé des réponses ce matin et ont fait le bonheur des candidats : "Le sujet qui est tombé est celui que je voulais et que j'avais le plus révisé mais sortir de là, ça fait du bien", confie une élève.
C'est la libération, le bac, c'est fini, toute la pression redescend.
Candidate au baccalauréat
Un peu moins de stress cette année, car l'enjeu est moindre. Nombre d'élèves sont assurés d'avoir leur diplôme avant même de passer les deux dernières épreuves. "Je suis à la cool parce que le bac, je sais que je l'ai, se réjouit un autre candidat. Donc je suis là pour voir ce que je vaux sans révisions."
Les candidats ont eu quatre heures pour citer les philosophes et répondre à "Le bonheur est-il affaire de raison ?". Pour beaucoup, le bonheur est aujourd'hui une affaire de libération !
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