Deux laboratoires basés à Montpellier et à Nîmes tentent de faire face aux problèmes de résistance aux antibiotiques. Ils travaillent sur des nouvelles molécules capables de remplir à nouveau leurs rôles thérapeutiques. Ces laboratoires pourraient permettre une avancée scientifique majeure.
Des chercheurs de Montpellier et Nîmes travaillent sur les "antibiotiques du futur". Une équipe de France 3 Languedoc-Roussillon a été reçue par des chercheurs du laboratoire montpelliérain Deinove.La résistance aux antibiotiques tue
L'alerte a été donnée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les bactéries multi-résistantes seraient responsables de 25.000 décès par an dans l'Union européenne. Si rien n'est fait, la résistance aux antibiotiques pourrait être à l’origine de 10 millions de décès par an d’ici à 2050, soit plus que les cancers aujourd’hui (8 millions par an), indique le laboratoire bas Deinove.
Deux laboratoires basés à Montpellier et à Nîmes tentent de faire face aux problèmes de résistance aux antibiotiques. Ils travaillent sur des nouvelles molécules capables de remplir à nouveau leurs rôles thérapeutiques. Ces laboratoires pourraient permettre une avancée scientifique majeure.
Recherche sur de nouvelles molécules
Avec le laboratoire nîmois Nosopharm, le laboratoire basé à Montpellier Deinove travaille sur de nouvelles molécules capables de remplir à nouveau leurs rôles thérapeutiques. Car aujourd'hui, ces médicaments, dans de nombreux cas, ne remplissent plus leurs rôle face aux infections bactériennes à cause d'une consommation inappropriée et excessive. Résultat : ces bactéries, que l'on retrouve aussi chez les animaux de compagnie, d'élevage et même dans la faune sauvage, sont devenues multi-résistantes.
Une cinquantaine de personnes travaille à Deinove, entreprise de biotechnologie, dont 45 chercheurs. Elle dispose d'un trésor de guerre : une souchotèque de 6.000 bactéries rares à partir de laquelle elle espère bien trouver le graal.