La revendication est simple. Soit le MAVUC change de salle, soit son président démissionne. Le club de volley se sent délaissé du public sur les hauteurs de la Paillade et veut se relancer ailleurs. Une demande qui intervient alors que l'équipe n'est pas encore certaine de rester au plus haut niveau
Les dirigeants du Montpellier volley sont d'ordinaire raisonnables comme le stipule un rapport remis voici 15 jours à Philippe Saurel, le président de la Métropole. Mais cette fois, ils veulent se faire entendre.
Ils mettent leur démission en jeu, si le club continue à jouer l'an prochain, au palais des sports Pierre de Coubertin.
Cette salle située au dessus de la Paillade est excentrée, mal desservie, sans parking et trop grande pour les volleyeurs. 300 spectateurs en moyenne pour une capacité de 4.800 places. Une coquille vide qui provoque en plus des blessures.
Le club souhaite s'exporter par exemple dans une salle plus petite à Castelnau-le-Lez ou pourquoi pas partager celle du basket à Lattes. Le Mavuc, créé en 1941, ne veut pas mourir et a des arguments. Il défend son image de club formateur.
Mais le Montpellier Agglo volley est en danger, également sportivement. Si la fusion avec l'Arago Sète n'est plus dans les tuyaux, la descente en 2ème division est toujours d'actualité.
Si le Mavuc s'en sort sur le terrain, pour la saison prochaine, dans les coulisses, la balle est dans le camp de Philippe Saurel.
Prochain match de Montpellier, ce sera vendredi à Narbonne.
Reportage F3 LR : D.Clerc et B.de Tugny